mardi 27 janvier 2009

Serais-je "Bohmiste" ?

Je viens de découvrir avec stupéfaction que je suis probablement un "Bohmiste", du nom de David Bohm scientifique ayant participé notamment au projet Manathan, et ayant développé une théorie physique à variables cachées non locales.

Ce qui est plus extraordinaire encore c'est que je découvre que David Bohm a eu des entretiens philosophiques avec Krishnamurti. Or Krishnamurti, propose une philosophie consciente très proche de celle décrite par Siddartha Shakyamouni.

Tout ceci alors que je révisais le célébrissime problème du Chat de Shrödinger. Toutes les interprétations connues ne m'ont jamais convaincues, même celles de d'Espagnat et Beauregard, qui étaient les plus acceptables toutefois pour moi (rôle de la conscience). Mais définitivement la "refonte totale" de Bohm est convaincante !

Je cite Siddartha dans le sutra du coeur :

"En conséquence, Sharipoutra, dans la vacuité il n'y a ni forme, ni sensation, ni identification, ni facteurs composés, ni conscience ; ni œil, ni oreille, ni nez, ni langue, ni corps, ni mental ; ni forme, ni son, ni odeur, ni saveur, ni objet du toucher, ni phénomène mental."

jeudi 15 janvier 2009

Unification Ultime

L'observateur n'est pas de nature différente de l'objet dont il retire une mesure. Il n'est pas local, il n'est pas non local non plus, c'est un "flux" que l'on peut identifier non pas dans l'espace lui même, mais dans l'espace temps, ainsi selon le temps où on le considère il "bouge", et il change de forme.

Ainsi L'observateur c'est l'appareil qui mesure les échanges de chaleur au moment, ou pendant le moment très court dt, où l'appareil fait cette mesure.

C'est aussi (forme non locale) l'appareil qui mesure la température, au moment, pendant la courte période dt, où cet appareil mesure la température.

C'est ensuite l'appareil qui fait le calcul entropique, au moment (et uniquement pendant le moment dt) où cet appareil reçoit ces mesures, et les calcule.

C'est ensuite le photon au moment où celui ci prend sa fréquence A+h, et est envoyé à l'extérieur de la boîte.

Avant même que les deux premières mesures (chaleur et température) se font, il n'est pas non existant, il est potentiellement là, mais n'existe vraiment qu'au moment où la première mesure se fait.

Ensuite si l'on considère le photon, ou la particule d'énergie minimale qui puisse sortir de la boîte avec l'information "A+h", on ne peut distinguer : la particule, l'observateur, et l'information, parce que mesurer l'un des trois change la nature des deux autres.

Ce qui fait, qu'étant donné l'énergie minimale porté par cette particule ultime "observateur - information - énergie", qui n'existe que par le fait même que O2 veuille mesurer l'information procurée par O1, l'écart d'information lié à l'entropie mesurée par O2 : "A" et celle mesurée par O1 : A+h, ne représente pas autre chose que ce qui est extrait de la boîte par cette même particule, et qui se trouve être à la fois "01 - Energie et Information" de façon indiscernable.

jeudi 8 janvier 2009

Théorie Complète de l'Univers

L'Univers est constitué de 4 éléments :

1) Vide
2) Energie pure (rayonnements)
3) Matière (particules hors rayonnement)
4) Observateur(s)

La nature de ces éléments est de pouvoir changer de forme.

a) Le vide est énergie minimale.

b) Le rayonnement est énergie pure.

c) L'énergie peut se transformer en matière (y compris le vide grâce au phénomène appelé rayonnement hawkings des trous noirs).

d) Deux antiparticules peuvent se combiner et retourner à l'état de vide.

Les propriétés d'un observateur sont de pouvoir mesurer, créer de l'information et la communiquer.

Quand on observateur crée de l'information cela correspond à une diminution entropique. Quand il ne crée pas d'information son entropie croît.

L'entropie de tout système isolé dans l'Univers croît.

L'énergie peut se transformer en information, l'information peut se transformer en énergie.

La nature de tous ces éléments est de pouvoir changer de forme. La mesure de ce potentiel de changement de forme est l'énergie, il se conserve.

Au niveau absolu, l'entropie comme l'énergie totale de l'Univers sont constants, mais calculés par un observateur donné ils peuvent différer (notamment selon l'entropie de l'observateur avant et après la mesure).

mardi 6 janvier 2009

Observateur mon ami, où es-tu ?

Je vous propose l'expérience suivante.

On met l'observateur dans une boîte à entropie constante (une sorte de climatiseur) que j'appelle BO1 (Boîte O1).

Je mets BO1 dans la boîte.

O2 mesure l'entropie de la boîte : A
BO1 mesure une entropie A + lambda.

(Pourqoi BO1 mesure-t-il A+lambda ? C'est dû au fait qu'il est dans la boîte, or quand on est dans une boîte on ne peut pas avoir accès à la totalité de l'information contenue dans la boîte).

O2 en déduit que O1 a vu son entropie décroître par acquisition d'information de lambda.

Pourtant BO1 est un climatiseur. Son entropie à lui n'a pas bougé.

Conclusion ?

Par rapport à O2 il n'y a qu'une boîte B avec une deuxième boîte dedans BO1.

O2 constate que BO1 a une entropie constante.

O2 constate que l'observateur dont il ne préjuge ni la forme ni la nature, lui a communiqué sa mesure d'entropie globale A+lambda.

Il constate que sa propre mesure donne A.

Il en déduit que l'observateur a perdu de l'entropie (ce qui correspond à de l'acquisition d'information), et qu'il ne saurait donc être la boîte BO1.

Il ne peut rien dire de plus sur la nature de l'observateur. Ni qu'il est dans BO1, ni à l'extérieur de BO1, sinon qu'il est dans B en première approximation, parce que c'est de là que lui vient l'information concernant la mesure.

Il faudra tout de même que O2 considère lui même la boîte dans laquelle il se trouve...

Je vous invite à méditer sur le "non soi" :

"La perception, ô moines, n'est pas le Soi. Si la perception était le Soi, ô moines, la perception ne serait pas sujette aux maladies et l'on aurait la possibilité de dire à propos de la perception: "Que ma perception devienne ou ne devienne pas telle pour moi."

lundi 5 janvier 2009

La création à l'oeuvre

Le vide quantique crée des paires de particules X+ et X-.

Eventuellement résorbées rapidement.

MAIS. Si A+ A-, rencontre B+ B- et C+ C-

A+ A- B+ B- C+ C- => D+ E- G- F+

Ces particules ne pouvant se recombiner : N'y-a-t-il pas là alors CREATION de particules ?

Si le vide permet la création de paires particules / antiparticules, alors il est bien doté à minima d'une énergie (appelée simplement "énergie du vide". Cela n'est donc pas un problème quant à la conservation de l'énergie.

Il faut par contre supposer que cela détruit une "particule de vide"...

L'entropie de l'Univers ne croît pas

L'entropie d'un système isolé DANS un autre système croît, soit.

Mais le couple observateur - système isolé a une entropie stable ou plus stable. En effet la décroissance d'entropie mesurée par l'observateur correspond à un flux d'information sortante du système qui entre dans le système d'observation. Or un flux entrant a la propriété de diminuer l'entropie.

La perte et le gain s'équilibrent, au moins localement.


Observateur et système isolé étant inclus dans l'Univers, le désordre du système global Observateur - Système isolé croît quand même, mais bien moins vite que le système isolé seul. La mesure par l'observateur et l'acquisition d'information qui en résulte diminue la croissance du désordre d'autant.

Pour l'Univers, l'observateur étant forcément DANS le système, il n'y a pas d'autre solution, rien ne se perd, tout le flux de gain d'entropie (accroissement du désordre) est récupéré par l'observateur, ce qui n'est pas récupéré, ne pouvant sortir de l'Univers par définition, il ne participe pas à la croissance de l'entropie.

Ainsi l'entropie de l'Univers est stable, ce qui est perdu, est en fait mesuré par l'observateur qui voit sa propre entropie décroître, donc le bilan est nul.

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