mardi 12 juin 2007

La Science va-t-elle réfuter l'athéïsme ?


C'est le titre de cet article du Figaro où Hean Staune tient la dragée haute à André Compte Sponville. A coup de "mon livre est meilleur que le tien" ("De telle sorte, mon cher Jean, qu'au siècle prochain, votre livre sera parfaitement dépassé, alors que le mien restera d'une actualité pérenne") le phisophe Sponville tente de mettre un terme au débat, et soutient une position "Les grandes philosophies ne seront jamais réfutées par la science", qui est très sujette à caution, Staune répliquant par l'argument convaincant de la réfutation des éléments de foi (La terre a bien plus de 6000 ans). On a du mal à croire que les éléments étant réfutés, le tout ne le soit pas...

De plus, sur l'argument de la pérennité, je ne suis pas sûr que le livre de Sponville tienne la distance comparé à la Bible, au Boddhisattvacharyavattara, ou encore au Coran. De sorte que sa position Athéiste n'est pas renforcée par cet argument dont pourtant il se sert pour justifier la solidité de la philosophie.

Je pense pour ma part exactement comme Siddharta Gautama le Bouddha, dans le Brahmajala Sutra sur les 62 vues fausses "Ces opinions que l'on saisit et auxquelles on adhère mèneront vers telles ou telles existences". De sorte que ni vraies ni fausses, les opinions auxquelles on adhère sont simplement les repères transitoires auxquels on se réfère, et qui nous mènent vers tel ou tel chemin.

La Science prônant la réfutabilité de ses propres repères est donc dans le vrai, parce qu'elle comprend sa propre fin, exactement comme le Dharma. Sponville lui semble être dans le faux en croyant à des irréfutabilités philosophiques. La position de la vérité est celle de la ville assiégée. Mais trois ans suffirent pour prendre Troie. Un peu de patience et toute vérité tombe comme un château de sable, pour laisser place à une autre.

jeudi 7 juin 2007

L'espace des mesures



Suite à l'article sur l'expérience "Before Before" d'Antoine Suarez, qui pose essentiellement le problème non pas du temps mais plutôt de la causalité (ce qui est sensiblement différent, le temps étant supposé continu, la causalité pouvant être soit continue soit discrète), il faut faire à mon avis un saut conceptuel pour retomber sur nos pattes, en prenant l'expérience comme acquise, et donc la causalité elle même comme relative (et donc non plus le temps seul).

Je propose donc qu'on puisse étudier la réalité non plus sous le seul angle de la "réalité en soi" qui correspond sur ce schéma ci contre à l'axe du temps classique, mais selon l'axe de la mesure individuelle, qui en dernière analyse est la seule accessible, toutes les autres en découlant (mesures déductives etc...)

Il faut alors comprendre que si on analyse l'expérience selon cette vision, on a deux référentiels en cours, sensiblement différent de ceux de la Relativité Générale.

Ce n'est plus un référentiel en mouvement l'un par rapport à l'autre uniquement, ce sont deux référentiels de l'espace de mesure S1, et celui de l'espace de mesure S2 (qui n'apparaît pas sur le schéma). Ces référentiels sont mouvant au sein d'un axe temporel imaginaire.

On comprend bien que S2 peut être sur le même plan temporel réel que S1, ou bien à un entre plan (avant ou après) mais que aussi son AXE de mesure peut être parallère, croisé, non croisé, etc... Laissant apparaître une multitude de possibilités, et pouvant donner des explications quant à certains phénomènes très connus comme la synchronicité.

La conclusion à faire nécessairement de l'expérience de Suarez (prédite par la méca Q, et donc la conclusion à faire pour dépasser la méca Q, ou la compléter), est de trouver quel genre de transormation mathématique, permettrait de passer d'un référentiel de mesure S1, à un référentiel de mesure S2, en gardant une invariance des Lois Physiques.

Il faut abandonner la notion de temps réel. La causalité s'écoule sensiblement différemment d'un espace de mesure à un autre.

mardi 5 juin 2007

"avant Avant"


Antoine Suarez est un chercheur à la pointe. En 2003 son expérience "before Before" "avant Avant", avalise la mécanique quantique, et démontre que pour un observateur O1, un phénomène P1 peut sembler avoir lieu avant un phénomène P2, tandis que pour l'observateur O2 c'est P2 qui semble avoir eu lieu avant P1.

Cette disparition de la causalité apparente, fait penser à une disparition du temps au niveau quantique. Plus généralement Antoine Suarez déduit que "quelque chose existe en dehors de l'espace temps" et qui agit sur lui.

Cette expérience qui avalise encore une fois la mécanique quantique, pose de vraies questions encore une fois quand au rôle de l'observateur dans la mesure. La causalité pourrait donc être - en partie - une vue l'esprit, ou encore la causalité pourrait-être relative à l'observateur qui la déduit, et pourrait ne pas exister en soi.

Le détail de l'expérience et son interprétation par l'auteur, en Anglais

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