jeudi 28 août 2008

L'équation ultime

"Entrant dans cette vacuité qui est complètement pure, incomparable et suprême, j'y demeure."

Ce sutra très profond résume la voie. De proche en proche, le méditant expérimentateur, se libère de concepts de plus en plus vastes et lointains :

Résidence, forêt, terre, espace infini, conscience infinie, néant, sphère sans perception ni non perception, concentration sans objet, libération.

Dont 'on pourrait résumer la fin par :

Observateur * Objet = Vacuité

La libération étant la compréhension que la perception de l'équation en elle même, que vous êtes en train de vivre en ce moment précis, est vacuité.

mardi 26 août 2008

Le 1er et plus grand scientifique

"Ne croyez pas ce que je vous enseigne par déférence pour moi mais parce que vous l'aurez expérimenté par vous mêmes" Siddartha Gautama - 500 av JC

"Ne croyez rien sur la foi des traditions, alors même qu'elles sont à l'honneur depuis de longues générations, et en nombre d'endroits. Ne croyez pas une chose parce que beaucoup de gens en parlent. Ne croyez pas sur la foi des sages. Ne croyez pas ce que vous vous êtes imaginé, vous persuadant que Dieu vous l'a inspiré. Ne croyez pas sous la seule autorité des maîtres ou des prêtres. Après examen, croyez ce que vous avez expérimenté vous-mêmes, et reconnu raisonnable." Siddartha Gautama -1500 av JC

Avant les grecs, avant toute prescience, Siddartha Gautama a précisé le sens de la connaissance véritable comme la compréhension personnelle, individuelle, d'une expérience vécue, qui prime sur toute autre considération et notamment sur la vérité enseignée par autrui. L'expérience comme mesure première de toute connaissance (science).

Mais qu'enseignait-il sur cette base ? Il enseignait non pas une connaissance factuelle (qui serait dès lors en contradiction avec ce principe de base), mais une méthode permettant d'accéder à la connaissance.

Quelle connaissance voulait-il nous transmettre ? Celle de la souffrance, et celle de la libération de la souffrance comme deux points séparés dans l'espace. Pour connaître la libération de la souffrance il n'enseignait pas ce qu'elle est, mais la méthode qui permet d'y accéder. Il faut donc comprendre cet enseignement non pas comme un système décrivant le monde, mais simplement comme un process expérimental, permettant s'il est suivi scrupuleusement de passer du Samsara au Nirvana, et ensuite de se libérer des deux.

Quel est le fondement de la méthode ? Il s'agit de reconnaître que la souffrance est une conséquence mécanique de l'ignorance, et que l'esprit qui ressent la souffrance, en est la cause principale. Qu'il s'agit alors de transformer l'esprit graduellement pour l'amener dans un état où la souffrance n'est plus perçue comme telle. Car l'objet n'a d'existence que relativement à l'esprit qui en fait l'expérience. On ne peut séparer l'esprit de l'objet d'expérience et inversement, on ne peut parler d'existence absolue des objets d'expérience.

C'est l'essentiel, le fondamental. Le monde n'a pas d'existence intrinsèque. Il change d'aspect selon l'esprit qui le regarde. Changer l'esprit change donc l'aspect du monde observé, et principalement pour la méthode concernée, la façon d'aborder les sensations et émotions, que l'on catégorise par ignorance en souffrance et bonheur.

Ce qui est encore plus remarquable sans doute, c'est le fait que la méthode elle même est présentée comme devant être validée par celui qui la teste, et qu'en tant que phénomène composé, soumise à l'impermanence, il en prédit lui même l'extinction, la fin comme conséquence inéluctable.

dimanche 24 août 2008

Les cinq façons de se débarasser de son ennemi

Il y a cinq façons de se débarasser de son ennemi, de la moins efficace, à la méthode parfaite les voici :

1) La méthode moyen âgeuse : Le tuer ou le faire tuer. S'en débarasser, le faire enfermer etc...

Avantage : c'est rapide.
Inconvénient : les conséquences sont pénibles (prison, vengeance de ses amis, guerres, représailles etc...), ce qui rend cette solution très inefficace. (cf livres d'histoire, presse ou journaux TV).

2) La méthode chinoise : patienter au bord du fleuve, son corps sans vie finira par passer...

Avantage : Evite les inconvénients de 1)
Inconvénient : C'est long...

3) La vision profonde : comprendre que votre ennemi est votre semblable, il cherche le bonheur comme vous, c'est d'ailleurs peut-être vous même qui avez entravé sa quête du bonheur, s'il cherche à vous nuire c'est en fonction de causes et de conditions multiples, et à sa place vous réagiriez sans doute de la même façon. De sorte qu'à la place de la haine ou de la peur l'amour et la compassion vont prendre la place dans votre esprit. Il n'y aura alors plus d'ennemi mais un être qui souffre, et qui soumis à l'ignorance de la méthode efficace réagit de la plus mauvaise façon possible.

Avantage : Plus rapide que 2)
Inconvénient : nécessite de comprendre les causes et conditions de la haine que génère votre ennemi à votre égard, ce qui demande un effort répété.

4) Le calme mental : voir directement l'émotion de peur ou de haine que suscite l'ennemi dans votre propre esprit, et considérer cette émotion comme un objet extérieur, lui même soumis à l'impermanence, et qui va finir assez rapidement par se dissoudre.

Avantage : Aussi rapide que 3)
Inconvénient : La peur ou la haine peuvent ressurgir, il faudra alors réappliquer la méthode autant de fois que nécessaire...

5) L'union du calme mental et de la vision profonde

L'analyse des causes et conditions de création et dissolution de l'objet d'analyse, unie à la concentration sur l'objet, permettent de faire disparaître totalement la saisie de la réalité absolue des objets à faire disparaître : l'ennemi, les causes, les conditions, la haine, la peur, jusqu'à l'esprit même qui analyse les objet. Il ne reste alors plus rien de tangible, rien sur quoi la souffrance puisse se développer en votre esprit.

Avantage : On est totalement libéré de l'ennemi, de la haine et de la peur.

Inconvénient : aucun.

dimanche 10 août 2008

Autre démonstration

J'ai retrouvé l'autre démonstration qui est la même mais à l'envers, sans besoin d'expliquer de "chemin" :

Dans RO :

Etape 1 : deux objets O1 et O2, O1 est au repos de masse m, et O2 se déplace vers O1, E0 est l'énergie totale (on se fout des caractéristiques de O2, photon, masse peu importe, c'est le choc qui compte).

Etape 2 : Après le choc inélastique, il n'y a plus que O1 qui file tout seul, à gamma(v) tel que E0 = gamma mc2, donc la masse de O1 reste m, l'energie de O2 est toute entière dans l'énergie cinétique.

Dans R1 qui file à -v :

Etape 2 : O1 immobile, avec E1 = mc2

Etape 1 : quel est le bilan énergétique de O1 et O2 ? Lors de l'étape 1, la masse de O1 est connue, puisqu'il est au repos dans R0 : c'est m.

E1 (Etape 1) = gamma1 mc2 + E(O2) > mc2 = E1 (Etape 2)

C'est donc impossible. Il faut en déduire ce qui suit :

La masse n'est pas invariante par changement de référentiel.

L'énergie se conserve et est invariante : ce qui est mon choix, logiquement l'énergie a été inventée pour mesurer justement "ce qui ne change pas", alors que la masse n'est qu'une propriété d'un objet, et on sait d'ailleurs transformer tout ou partie de la masse d'un objet en énergie nucléaire. Si elle n'est pas constante dans le temps, pourquoi le serait-elle dans l'espace alors que espace et temps sont intriqués ? Ce n'est pas logique, la preuve !

Il s'ensuit tout un tas de conséquences qui transforment la vision de la réalité.

(Il est pas beau mon surfer d'argent en image ?! :) )

samedi 9 août 2008

L'observateur synchrotronique

Un synchrotron est une machine qui sert à accélérer des particules, afin d'étudier leurs chocs à de "hautes énergies" et de "voir ce qui se passe"...

Ca coûte assez cher !

Du fait de l'équivalence des référentiels pourquoi alors ne pas plutôt accélérer l'observateur ?

Quoi ? Accélérer l'observateur ? Mais c'est que ça pèse lourd un observateur ! Boarf... :) Mais non, pas du tout, pas un observateur luminique, un observateur luminique, fait de lumière donc, ça pèse rien !

Sans se poser le problème de l'accélération d'un observateur massif, imaginons tout d'abord, ce qui est censé se passer pour un observateur se déplaçant proche de la vitesse de la lumière. Comment voit-il le monde ?

Tout d'abord son temps sera beaucoup plus lent. C'est à dire que pour 1 seconde pour lui, il se sera passé disons 100 ans sur le lieu de l'expérience.

Alors regardons le tourner dans le synchrotron, pendant 100 ans. Que se passe-t-il pour le syncrotron, et les particules qui le composent pendant ce temps ? Elles subissent les effets du temps par émissions de particules plus petites, en liaison avec leur durée de désintégration...

Que voit-il donc lui s'il fait une mesure après une seconde ? Une particule plus légère... Mieux, si on envoie pendant "sa" seconde, une particule percuter une autre en vitesse lente, c'est pour lui apparemment un phénomène synchrotronique ultra énergétique !

Pas besoin donc d'accélérer des particules, ni même d'accélérer un observateur... Il suffit de laisser un PC planté là, qui prend des mesures, calmement, tous les 100 ans, avec des "particules" qui sont en fait des objets classiques, qui tournent dans le synchrotron en faisant
1 tour en 100 ans... Pourquoi des objets classiques ? Ben parce que plus on va vite, et plus la contraction des longueurs joue son rôle... Suffit de bien choisir l'objet.

Pour le PC observateur, mesurer ainsi, c'est comme s'il était parti en vitesse lumière en faisant le tour de nos particules observées... Parce que l'information, le programme, lui, il ne bougera pas d'un poil avant 100 ans, comme le jumeau d'Einstein...

Pourquoi un PC ?

Ben parce qu'on a pas le temps d'attendre ! En effet déjà tout de suite, il suffit de regarder les bons objets classiques, circulant aux bonnes vitesses, qui étaient là il y a 100 ans, 10 ans ou quelques jours selon ce qu'on veut étudier et simplement regarder ce qu'ils sont devenus, suite à des chocs ou ce genre de choses :)

En fait, tout est déjà là, devant nos yeux, et nous cherchons ailleurs...

jeudi 7 août 2008

Démonstration

Une petite démonstration pour rejeter le contre-argument comme quoi la masse d'un objet est invariante par changement de référentiel (ce qui invaliderait alors l'invariance de l'énergie, et permettrait à l'hydrogène de rester de l'hydrogène par changement de référentiel).

Dans le référentiel R1 on a l'objet O de masse m immobile. Dans R0 en mouvement relatif par rapport à R1, avec une vitesse v et un gamma = gamma0 (= 1/racine (1-v2/c2) avec c vitesse de la lumière), l'objet O a pour énergie E0 = gamma0 m c2, car la masse estr celle de l'objet "au repos" soit disant, donc c'est m, avec dans R1 la célèbre équation d'Albert le magnifique E = mc2.

Ce qui signifie, ô miracle que dans R0 on aurait plus d'énergie que dans R1, alors que c'est le même objet (énergie non invariante soit-disant). E0 = gamma0 E1.

Soit.

Maintenant dans R0 on constate que notre objet O se casse en deux, avec d'un côté un objet O1 de masse m qui file à -v (donc reste immobile dans le référentiel) et une particule O2 qui file en sens inverse. Bilan énergétique :

E0 = mc2 + (gamma0 - 1) mc2. Puisque gamma0 est toujours >1 ça colle.

Maintenant que s'est-il passé dans R1 ? Il faut admettre que O a éjecté une particule O2. Le bilan énergétique serait alors :

E1 = gamma1 m1*c2 + gamma 2 m2*c2

Mais quelle est la masse de m1 de O1 ? Si on se fie à la définition "la masse est celle du corps au repos", alors ce ne peut-être que celle de O1 mesurée dans R0, donc m facile !

E1 = gamma1 mc2 + gamma2 m2*c2

Or gamma > 1 dans tous les cas. Donc E1 > E1 = génial !

Evidemment ça ne tient pas la route. C'est bien l'énergie qui se conserve et est invariante, sinon cela conduit à ce genre de paradoxes insolubles qui ressemble beaucoup à "mais où est l'Ether ?" sur le fond... Mais où est l'énergie ?

Finalement donc, nous sommes dans l'obligation de considérer que suivant le référentiel choisi, alors un atome n'a plus la même masse molaire, et donc on peut se poser la question de la nature "absolue" de l'atome en tant que tel, d'où le titre "atome relatif". En fait donc les propriétés, et la nature de l'objet considéré dépendent de l'observateur y compris pour des objets classiques.

Pour aller plus loin, il faut déjà assimiler ce point, et ensuite il faudra parler de lumière, de trous noirs, mais aussi de mur de planck, puis de la frontière entre le monde classique et le monde quantique, et enfin de 5D où toute la lumière se fait.

lundi 4 août 2008

L'atome Relatif

Après une brève présentation de "l'observateur relatif", je voudrais ici discuter de la nature même des objets d'analyse de la physique.

Je vais tenter d'être précis autant que possible.

Vous connaissez tous le célèbre tableau de Mendeleïev. Bon.

Maintenant jetons un oeil sur la nature d'un atome d'hydrogène de masse m0 donc, en mouvement dans le repère E0. Voyons son énergie :

http://upload.wikimedia.org/math/3/b...c919fa 0f.png

Que se passe-t-il dans le référentiel R1 de l'atome lui même ? Comme l'énergie se conserve c'est assez simple puisque v = 0.

E = m1*c2

Donc m1 = E/c2 = gamma m0

En fait gamma = 19 dans cet exemple.

Ce qui fait que notre atome d'hydrogène accéléré dans R0, se retrouve avoir la masse du Fluor au repos dans R1, (ce qui est excellent pour les dents).

Mais en fait, je vous ai bien eu, parce que ce n'est pas un atome d'hydrogène en mouvement que nous étudions, c'est un atome de Fluor dont l'observateur s'éloigne...

Sur ce constat, je vous souhaite une bonne entrée dans le monde luminique !

dimanche 3 août 2008

Observateur Luminique (bis)

En fait le problème vient déjà du fait qu'on imagine forcément un observateur comme un objet classique, local, et d'énergie constante, un boîte noire massive, en quelque sorte. Mais en fait rien que le constat du flux d'information que doit subir un observateur pour noter son observation impose qu'un observateur n'a pas du tout ces propriétés. Il change au moins post observation du quanta d'énergie nécessaire à l'inscription de la donnée enregistrée.

Ensuite on voit bien dans l'expérience des 3 couleurs de l'objet qu'on ne peut pas faire la différence entre l'observateur luminique "hologramme" et l'observateur classique.

Enfin, un observateur n'est pas obligatoirement local. Comme je l'ai abordé plus haut, on peut le concevoir, comme prenant ses observations de point en point en se dédoublant, puis en se recombinant.

Je m'explique : Imaginons une expérience se déroulant dans un tore. Au long de ce tore on place des objets Oi, qui sont des miroirs colorés.

L'expérience consiste à partir d'un point A perpendiculaire au tore, perpendiculaire, passant par le centre (imaginons le tore horizontal, et le point A sous le tore), à noter les couleurs des objets, et à restituer le résultat en B au dessus du tore, perpendiculaire au centre.

Les objets miroirs Oi ne sont "libérés" qu'au bout du temps t = OiA/C, puis "refermés" aussitôt parce qu'on veut s'assurer que seul un observateur allant à C puisse voir la couleur de l'objet.

Partant de A, part un flux constitué par autant de signaux laser multicolores que d'objet "Oi", chacun dirigés vers chaque objet, puis ce flux est redirigé vers B par réflexion sur chaque miroir Oi.

Subissant des interférences différentes, chaque flux possède le résultat de l'observation qu'il a faite.

En "B" nous avons un "observateur" qui nous apporte une observation spatialement localisée, sur chaque objet du tore, spatialement séparés. Et nous sommes obligés de conclure que nous avons un observateur non local, capable d'aller à C vers chaque objet de A à Oi, et capable de se recombiner pour faire une synthèse en B.

Pour conclure, on peut aussi approcher "C" d'aussi près que l'on veut sans besoin d'énergie infinie. En effet il suffit au flux d'information allant à "C", parant de "X" de se reposer un certain temps t0 dans un PC en "Y", puis de repartir éventuellement enrichi d'information supplémentaire vers "Z"

La vitesse finale de cet observateur est V = XZ/(XY/C + t0 + YZ/C), En ligne droite, cela se résume à V = C/(1 + Ct0/XZ).

La vitesse de mon observateur "flux lumineux", est donc aussi proche de C que je veux, sans besoin d'énergie infinie, la ,proximité à C ne dépendant que du rapport entre la distance totale parcourue et le temps de traitement local réalisé en "B".

vendredi 1 août 2008

L'observateur Luminique

Je donne quelques nouvelles pistes pour comprendre l'idée de l'observateur luminique.

L'observateur a pour principale caractéristique de pouvoir communiquer l'observation de son expérience. En fait il transforme l'information acquise sous une forme communicable intelligible pour l'observateur qui la reçoit.

Quand on regarde une photo d'un objet prise disons dans les années 70, en numérique, avec une interprétation, puis transmise sur disquette, sur ordinateur avec un système expert qui rajoute une interprétation sur la photo, transmise par internet avec des commentaires et sous nos yeux dans notre écran en 2008...

Nous recevons tout simplement une information transmise par un observateur. Mais où est l'observateur ? Est-ce le photographe initial qui est mort, la disquette, l'ordinateur, internet ? Chacun a transmis à la fois ce qu'il a reçu comme il l'a reçu, et a éventuellement complété avec des interprétations de ce qu'il a vu.

On voit bien qu'on ne peut pas définir un observateur localisé. Par contre on voit bien que le flux d'information de 1970 à 2008, lui, a suivi un trajet, s'est enrichi d'interprétations successives... Exactement comme un observateur "classique" l'aurait fait.

On peut donc considérer que l'observateur c'est l'information elle même, qui se propage sur les supports matériels successifs sur lesquels elle s'enrichit. Ce "flux d'information - observateur" subit des accélérations de vitesses tantôt en vitesse classique tantôt en vitesse lumière et tantôt en vitesse quasi lumière à la vitesse de transformation de l'information près (qui n'a pas de quantité d'énergie infinie limite pour atteindre C aussi près qu'on le veut => Cf le problème des convergences de suites en mathématiques).

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